mercredi 25 mai 2016

Hans Fallada morphine Berlin 1925

Hans Fallada est un écrivain allemand  né en 1893 sous le nom de Rudolf Ditzen. Morphinomane et alcoolique, il mourut en 1947. Son roman "Seul dans Berlin" écrit en 1946 est devenu un best-seller mondial dont l'adaptation cinématographique doit sortir bientôt.
L'histoire ci dessous illustre fidèlement la nouvelle "Sachlicher Bericht über das Glück, ein Morphinist zu sein " ("Rapport objectif sur le bonheur d'être morphinomane") écrit dans les années 20.





Extrait de : "Hans Fallada vie et mort d'un buveur'. Roman graphique Jacob Hinrichs 
Denoël 2015.
Réalisé d'après le "Short treatrise on the joys of morphinism' Hans Fallada. 1925.

Lire aussi : http://sansdire.blogspot.fr/2016/05/le-buveur.html

et peut être aussi :  

http://www.streetpress.com/sujet/1463153023-drogue-paris-crack-skenan

http://www.liberation.fr/debats/2016/10/26/ein-reich-ein-dope-ein-fuhrer_1524482#link_time=1477656995

http://emagicworkshop.blogspot.fr/2013/07/la-vie-anterieure.html

lundi 16 mai 2016

Je sors ce soir

Rave party :

A l'arrivée, la Maison Condés assurait l'accueil sur la route. Plusieurs estafettes, brigades cynophiles et chiens surexcités jappaient sur des camions de teufeurs arrêtés dans la montée. Sur place, ambiance cool et festive, bonne sono, beaux éclairages. Les gens sont souriants, cools, agréables. Pourtant, à mon âge, ça manque un peu de confort. D'endroits où poser son cul, de toilettes décentes, d'abris du vent et du froid. Chaises longues et couvertures auraient été bienvenues. D'ailleurs dès 11h l'espace chill-out était blindé. Après 2h de danse et un abus de Red-Bull, les crampes se sont mises de la partie. Bien perché, j'ai besoin de confort.

Les stands de bouffe étaient bien moyens : Merguez/chipo ou crêpes salées/sucrées. Pas grand chose pour les vegans. La file d'attente est longue sur les stands. Pas de serviettes pour la crêpe, pas la patience d'attendre un thé chaud et pas de lavabos. De toute façon, avec le Pass-bracelet qu'on avait scotché au poignet, se laver les mains n'était pas recommandé. Pas très new-age tout ça.
Tout au fond du site, le stand de réduction des risques (keep smiling ?) propose kits d'injection, kits pour fumer, pailles à usage unique, préservatifs pour fille et des sac à crottes pour chien (enfin non, pas le dernier je crois).
Devant la musique y'a des filles qui dansent très bien. Au milieu des danseurs un groupe cherche à la lumière d'un portable un ecta sur le sol. 

Le retour à vélo sous la voie lactée est tout simplement grandiose.

rave party 1
rave party 2

Nightclubing

ça commence vers minuit avec un warm-up inspiré mais interminable. Le show ressemble à du  Kraftwerk, mais en plus dansant. Pas de teufeurs ici. A mes pieds, mes ' Nike concept 2.0' sont carrément à leur place.
Moi, je ne sais pas trop quel est mon statut ici... chroniqueur peut être ?
Les danseurs se repèrent, s'évaluent, s'imaginent. Je suis hors jeu, enfin, hors concours. Comme la musique est forte, pour se parler et s'entendre les gens se touchent de la main, du bras.
Jusque sur la piste, les SMS ne cessent. Danse avec ton smartphone, une fille sur les épaules, vite un selfie et hop sur FB.
Les toilettes débordent de monde, et pas que.
Dans la salle c'est un peu Ibiza. Sans message ni projet, mais le son est excellent. Plaisir du son, des basses de la danse, des danseurs. Comme le disco, mais plus appuyé quand même.
Plus tard dans la soirée, ça pègue sous les pieds et des fois aussi ça glisse. Ici un pied colle et l'autre glisse.
La queue au bar, la queue aux toilettes et la queue au fumoir.
Au retour, l'aube est remplie d'oiseaux.

Night clubbing