vendredi 27 janvier 2012

Bithérapie: demain j'arrête


Aujourd'hui j'ai fait une dernière injection d’Interféron. Jeté la boîte. Après 6 mois de traitement scrupuleux, 15 kg en moins et des bouchages de lavabo consécutifs aux cheveux qui tombent et à la consommation de pommade pour pas que ça gratte, je compte retrouver bientôt le monde des bien portants. 
Changement de monde. Retour d'Ulysse en sa patrie. Je quitte cette période de maladie qui m'avait ramené à moi même, et qui m'autorisait une forme d'expression nombriliste, autiste,  et sans censure. Aujourd'hui c'est baby blues, syndrome du vétéran et nouveau coup au moral. Je dois maintenant retrouver le monde des relations et des responsabilités. Je remonte sur le ring comme un boxer amoché, zombi sans excuses ni raisons.
Etat des lieux...  mon triple A s'est dégradé professionnellement, socialement et familialement. Ozias
 Odd Nerdum : Hepatitis.                                                                                             Fussli: silence

samedi 21 janvier 2012

Littérature érotique pour inspirer les ventres desséchés par l'Interféron et raviver l'appétit éteint à la Ribavirine.


MISE EN BOUCHE.
Le Baiser extrait du recueil "Oui" de Christian Takos


Andy Barter. Kiss
Je t'embrasse. Je prends ta bouche avec ma bouche, tu prends ma bouche avec ta bouche, elle se touchent. J'ouvre tes lèvres avec ma bouche, tu ouvres mes lèvres à tes lèvres, à ta bouche, à ta langue, tu tournes sa langue dans sa bouche, je tourne ta langue dans ma bouche, je découvre ta bouche, tu découvres la sensation de ma bouche, ma langue douce, avec ta langue, j'enveloppe ta langue dans ma langue, je la mélange, tu tournes ta langue, tu la mélanges, elles se touchent, ils se mélangent, je caresse ta langue, je t'aime, tu me laisses entrer, je laisse glisser ma langue, elles s'aiment, ta langue est dans ma bouche, tu caresses ma langue, tu m'aimes.

Christian Takos est un auteur inconnu de moi dont j'ai trouvé ce poème posté sur un blog.



HORS D'OEUVRE.

 'Le con d'Irène' par Aragon . Publié anonymement en 1928.


Si petit et si grand ! C'est ici que tu es à ton aise, homme enfin digne de ton nom, c'est ici que tu te retrouves à l'échelle de tes désirs. Ce lien, ne crains pas d'en approcher ta figure, et déjà ta langue, la bavarde, ne tient plus en place, ce lieu de délice et d'ombre, ce patio d'ardeur, dans ses limites nacrées, la belle image du pessimisme. Ô fente, fente humide et douce, cher abîme vertigineux.
C'est dans se sillage humain que les navires enfin perdus, leur machinerie désormais inutilisable, revenant à l'enfance des voyages, dressent à un mât de fortune la voilure du désespoir. Entre les poils frisés comme la chair est belle : sous cette broderie bien partagée par la hache amoureuse, amoureusement la peau apparaît pure, écumeuse, lactée. Et les plis joints d'abord des grandes lèvres baillent. Charmantes lèvres, votre bouche est pareille à celle d'un visage qui se penche sur un dormeur, non pas transverse et parallèle à toutes les bouches du monde, mais fine et longue, et cruciale aux lèvres parleuses qui la tentent dans leur silence, prête à un long baiser ponctuel, lèvres adorables qui avez su donner aux baisers un sens nouveau et terrible, un sens à jamais perverti.
Que j'aime voir un con rebondir.
Comme il tend vers nos yeux, comme il bombe, attirant et gonflé, avec sa chevelure d'où sort, pareil aux trois déesses nues au dessus des arbres du Mont-Ida, l'éclat incomparable du ventre et des deux cuisses. Touchez mais touchez donc: vous ne sauriez faire un meilleur emploi de vos mains. Touchez ce sourire voluptueux, dessinez de vos doigts l'hiatus ravissant. Là: que vos deux paumes immobiles, vos phalanges éprises à cette courbe avancée se joignent vers le point le plus dur, le meilleur, qui soulève l'ogive sainte à son sommet ô mon église. Ne bougez plus, restez, et maintenant avec vos deux pouces caresseurs, écartez doucement, plus doucement, les belles lèvres, avec vos deux pouces caresseurs, vos deux pouces. Et maintenant, salut à toi, palais rose, écrin pâle, alcôve un peu défaite par la joie grave de l'amour, vulve dans son ampleur à l'instant apparue. Sous le satin griffé de l'aurore, la couleur de l'été quand on ferme les yeux.


LES DÉLICES DU PALAIS.
Remarquable texte d'Alain Fleisher extrait de son roman 'L'amant en culottes courtes'  paru au Seuil en 2006.


« Lentement Barbara avait commencé à s’effacer, à descendre, à disparaître, son visage n’était plus devant moi, j’avais perdu son regard, ses lèvres, il n’y avait plus rien à regarder que la cloison de bois face à moi, dans l’obscurité envahissante. Barbara me laissait seul, elle m’abandonnait, elle ne me laissait rien d’elle, rien que j’aurais pu encore tenir dans mes bras ou dans mes mains, caresser, enlacer, embrasser. Elle s’était soustraite, accroupie devant ce qu’elle avait appelé prick, ou cock, la nuit de la première fois, qu’elle venait de tirer des vêtements et qu’elle tenait dans ces doigts.
Bientôt, en cette partie-là de mon corps que je sentais exposée, vulnérable, alors que ma situation me semblait à la fois indécente et ridicule, culotte courte aux genoux, une douceur inconnue, indescriptible, m’a enveloppé. Je n’avais pas tardé à identifier la figure et le but de la posture- un classique, en somme, dans l’imagerie colportée par les garçons sur ce à quoi ils peuvent faire consentir les filles, ou à quoi les plus vantards et les plus brutaux prétendront les contraindre, surtout à cette époque où cela pouvait pallier l’acte sexuel principal, auquel certaines résistaient par peur des conséquences - , mais ce que je ressentais dans l’obscurité, sans chercher à rien voir, ne correspondait à rien, ni aux descriptions grossières des apprentis sorciers ni aux anticipations de l’imagination. 


Magritte
C’était une douceur encore différente de celle, extrême, que j’avais découverte entre les cuisses de Barbara deux nuits plus tôt, une douceur plus animée, plus active, plus attentive, plus variée, plus changeante, à la limite du supportable. C’était aussi comme le mouvement d’un récit, une douceur qui serait celle de quelque chose que l’on raconte à mi-voix, un secret, la douceur qui se décrirait elle-même, qui raconterait sa propre origine, son objet, son objectif, une douceur vivante et chaude, animée et discrète comme celle d’une parole murmurée, presque silencieuse.  Je n’avais pas soupçonné que cela pût être ainsi, d’une telle douceur, d’une telle générosité, délivrant une telle volupté…./…
 Dans son entreprise, Barbara se montrait hardie, résolue, obstinée, inlassable : un de ces ouvrages dont seules les femmes ont la patience, et dont elles seules ont le secret. Dans ma passivité, je ne poursuivais aucune fin, cela pouvait durer indéfiniment, un délice permanent auquel aucun terme n’était fixé par aucun excès à atteindre, par aucun dépassement, aucun au-delà de ce même plaisir. L’état voluptueux était constant, la vibration intense d’un point fixe, en suspens, mais il m’était offert, imposé, je ne pouvais m’y dérober, j’en étais prisonnier comme on peut l’être, à l’opposé, d’une souffrance. Je ne poursuivais rien, aucun but, aucune issue, cela  tombait sur moi, m’enrobait, m’enveloppait, me tétanisait sur place. L’histoire qui m’était racontée pouvait durer, se répéter, recommencer sans jamais s’achever, son mouvement me grisait mais il ne m’emportait nulle part : j’étais sous l’empire d’un charme envoûtant, paralysant. Pourtant, comme je l’avais rêvé quelques heures plus tôt, pendant le déjeuner, j’étais dans cette bouche, prêt à être doucement mâché, dégluti, avalé, englouti là, dans le corps de Barbara par ses lèvres, sa langue, son palais, la face interne de ses joues. Cette offrande qu’elle me servait à genoux me semblait à la fois disproportionnée et incomplète, bouleversante et frustrante car, dans l’excès de ce qu’elle me donnait, elle me privait d’elle-même. Dans ce qu’elle m’offrait, Barbara se soustrayait à moi, elle s’était retirée pour me l’offrir. Il y avait de la gêne  et de la privation dans mon ravissement. Barbara m’exposait et me manquait. 


Wim Delwoye
Il y avait au centre de mon corps, la concentration d’une présence trop forte et, face à moi, contre le reste de mon corps et entre mes bras, une absence, un manque, la douleur d’une séparation. Sans doute me montrais-je impassible. Surpris, comme médusé, je ne manifestais ni encouragement ni reconnaissance. Je me laissais faire et je m’abandonnais au plaisir, mais j’avais hâte aussi que cela cesse, que Barbara se relève, qu’elle revienne auprès de moi, là où je l’attendais. Elle ne voulait rien savoir de cette attente, en moi, d’autre chose que ce qu’elle me promettait au bout de l’histoire dont ses lèvres, et sa langue, et sa bouche déroulaient le fil. Elle voulait aller jusqu’au bout de ce qu’elle avait commencé à me dire, à me raconter. Et, par moments, la parole en effet se pressait sur ses lèvres, parmi la salive : elle libérait sa bouche- je me sentais moi-même sur le point d’être libéré – juste le temps de faire entendre un mot, dans un souffle : « Please ... » Je ne savais ce qu’elle me demandait, ce qu’elle voulait dire avec ce mot, un des premiers que l’on apprend parmi les formules de politesse de la langue anglaise. Je ne savais ce qu’elle espérait, ce qu’elle me réclamait, ou ce qu’elle me suppliait d’accepter. Je ne savais ce qu’appelait la douceur de cette plainte, la sonorité de ces syllabes elles même si proches du plaisir auquel elles semblaient conduire, et dont elles appelaient l’accueil, le consentement. Sans doute fallait-il comprendre quelque chose dont la périphrase eût été : ' Accorde moi ce plaisir que je veux te donner. ' C’est-à-dire, tout simplement : ' S’il te plaît…'  »


Volupté finale
Un grand classique  extrait de "La philosophie dans le boudoir" . Donatien Alphonse François de Sade. 1795.

 « DOLMANCE : …/… La posture la plus en usage pour la  femme dans cette jouissance, est de se coucher à plat ventre sur le bord du lit, les fesses bien écartées, la tête la plus basse possible, le paillard, après s’être un instant amusé de la perspective du beau cul que l’on présente, après l’avoir claqué, manié, quelquefois même pincé, mordu, humecte de sa bouche le trou mignon qu’il va perforer, et prépare l’introduction avec le bout de sa langue, il mouille de même son engin avec de la salive ou de la pommade, et le présente doucement au trou qu’il veut percer, il le conduit d’une main, de l’autre il écarte les fesses de sa jouissance ; dès qu’il sent son membre pénétrer, il faut qu’il le pousse avec ardeur, en prenant bien garde de perdre du terrain ; quelquefois la femme souffre alors, si elle est neuve et jeune ; mais sans aucun égard pour ces douleurs qui vont bientôt se changer en plaisirs, le fouteur doit pousser vivement son vit par gradations, jusqu’à ce qu’il ait enfin atteint le but, c’est à dire jusqu’à ce que le poil de son engin frotte exactement les bords de l’anus de l’objet qu’il encule. Qu’il poursuive alors sa route avec rapidité, toutes les épines sont cueillies ; il ne reste plus que des roses…/… »



lundi 9 janvier 2012

Hepatite C quoi? (2)

Sur le post ‘Hépatite C quoi ?’,  j’ai reçu la question suivante :

« C’est vraiment trop pénible pour les maladesµ? » 



Tout d’abord, en ce qui me concerne,  le virus que je porte ne m’a jamais causé de problème jusqu’au jour où il a été découvert. Pendant des décennies j’ai pu pratiquer à fond les sports que j’aime et mener une activité professionnelle intense  sans   baisse d’énergie ni problèmes de santé notables.  

Le tableau a changé radicalement dès le diagnostic. Là tout bascule. Combien de temps me reste-t-il ? que vais-je dire à mon entourage ?  Qui vais-je devenir ? Pour moi ces deux dernières questions ont été les plus difficiles à gérer. Je n’ai pas de réponse à la dernière.


La nona hora . Maurizio Catellan

Puis vient le traitement et là les choses deviennent plus tangibles si ce n’est plus simples. En ce qui concerne la pénibilité pour les malades, à ce stade plusieurs axes de réponse : Souffrance, Impact sur la vie sociale, impact psychologique.


http://www.youtube.com/watch?v=dZ0WN2lGqWo
Souffrances : La bithérapie, ça n’est pas un doigt écrasé dans une porte on ne hurle pas de douleur. Par contre oui c’est long et c’est pénible. Toute activité physique devient un calvaire.  Monter des escaliers devient une épreuve et je plains ceux qui doivent assurer un travail physique pendant  leur traitement.  Par moment, même respirer devient pénible. On oublie d’inspirer, il faut reprendre le rythme. Et puis le fond de la gorge colle, toute la nuit il reste sec  comme du carton. La bouteille d’eau au pied du lit que l’on cherche quart d’heure après quart d’heure – sans dormir-.
Il y a aussi les nausées. Superbe coupe faim la Bi-Thérapie ! Remplacer un repas par un biscuit devient une évidence. Et puis tous les cachets (compter entre 6 et 12 par jour) ça gave ! En ce qui me concerne, j’ai perdu 2kg par mois de traitement.
Et puis il y a la peau. Eczéma, prurit, taches, rash, champignons  ou je ne sais trop quoi, bref après quelques mois de traitement ça commence à gratter fort-fort. On voudrait se déshabiller,  changer de peau, décoller des morceaux. Alors on se dénude, on badigeonne  de graisse à traire et on retourne huileux dans ses vêtements tachés de Dexeryl.
Pour ce qui est de la fièvre des insomnies, elles sont si fréquentes qu'on s'y habitue assez facilement, comme à une grippe de six mois.

Impact sur la vie sociale : A ne pas négliger. La fatigue est conséquente donc finies  les sorties à vélo ou au ski avec collègues de bureau, enfants ou voisins. Autour de la maison l’herbe pousse et la haie s’épaissit. Au travail il faut composer avec la fatigue, les paupières lourdes,  la tête qui tombe après le repas. Fini les voyages, les sorties les repas d’affaire le soir.
Petit détail à ne pas négliger, l’abstinence d’alcool. Très difficile à justifier. Désintoxication ?  Maladie ? Conversion ? Bref tout conduit à se tenir à l’écart des sorties, des évènements.  Au niveau communication tout l’art consiste à expliquer, sans pouvoir dire ce que l’on a, que l’on est malade sérieusement, enfin pour quelques mois, mais qu’après tout va rentrer dans l’ordre. Faire comprendre que l’on n’est pas au top tout en gardant sa place autant que possible. Faire savoir que l’on soigne une longue maladie, mais sans la nommer. Laisser penser que c’est un cancer.   Pareil avec les voisins qui voient pousser la haie et qui vous voient de maigrir et de moins en moins sortir. Et toujours ne rien dire car sinon répondre aux  questions : c’est contagieux ? Comment avez-vous attrapé ça ?
Et puis il y a l‘émotivité boostée par l’interféron. La voix qui tremble, la réunion avec les larmes qui montent aux yeux et coulent dans la voiture. L’interféron a des effets bizarres. Penchants mélancoliques, confusion, panique par moment et  d’autres fois rien. En tout cas, mieux vaut prévoir  quelques  anxiolytiques pour rester zen et ne pas sur-réagir en cas de frustration ou de colère.
Pour moi petit à petit, j’ai pu distinguer deux groupes parmi mes relations : les proches à qui j’ai annoncé mon HVC et les autres. Ces derniers,  gênés de  de me voir malade, gênés de me voir gêné ne savent  plus ni que faire ni que dire et s’écartent naturellement.
Je ne parle pas de l’impact que la maladie pourrait avoir auprès de mon banquier en cas de demande de prêt.

Impact psychologique :
En panne. Perte de puissance. Ma vie bascule.  Je suis malade combien ? Combien de temps ? et  pourquoi ? Perte de confiance et de visibilité dans l’avenir. A quoi dois-je consacrer le temps qui me reste ?  Qu’est ce qui est important pour moi, pour mon entourage ? Dans ce bouleversement que va-t-il rester de cette personne que je connais et que j’ai construite  si longtemps sur de stables fondations.
En tout cas moins d’activités, de projets et plus de questions : vais-je garder mon job, comment va se terminer cet épisode : guérison ? Déchéance ? Perte définitive de ma santé ?
 Pour fleurir le tableau je constate également une forte baisse de ma libido ‘normalement liée au traitement’. Bien ‘sûr’ il y a le viagra ‘à prendre avant toute activité sexuelle’ mais franchement même si c’est ‘bandant’, je ne trouve pas ça ‘sexy’.
Face à tant de questions, avec tant de fatigue et tant d’incertitudes c'est tout un art de conserver le même statut, le même fonctionnement, le même rôle social.

De toute façon, c'est la vie,  on ne choisit pas sa maladie. Et puis... ça pourrait être pire !





Santé ! 




Ozias


dimanche 1 janvier 2012

La tête, les fêtes




J’ai perdu des kilos, des cheveux, des couleurs. Mon corps dérange ou inquiète. Différent, il est froid, fatigué,  il gratte, il n’est plus fiable et l’on ne voit pas ce qui se passe à part des plaques rouges. C’est devenu affaire de médecins. Difficile de lui parler de le toucher. Trop différent, trop nombriliste, pas assez compréhensible et encore plus déroutant que d’habitude.

On ne me demande plus comment ça va. On me parle  plutôt de changement de look, d’une perte de poids qui me rajeunit, je reçois des commentaires sur ce que je porte, mais on ne me demande plus comment je me porte.  Quand je demande ‘ bonjour ça va ?’  on ne me répond plus ‘ça va, et toi ?’ ; on ne me répond plus. Point. Exemple de conversation au téléphone, à peine caricaturée : 
"-Tout le monde va bien chez toi ?
- Ta femme, les enfant  ça va ?
- La voiture, plus de pannes ?
- Et le chat va bien ?
- Bon, au revoir."      ...  "Et moi et moi et moi ?"


On n’ouvre pas le bureau des pleurs si l’on n’a pas la clé. Pour l’autre le plus facile est de ne pas aborder ce sujet. Pour éviter l’embarras de ces questions le plus simple est de m’éviter quand c’est possible. Classique des rencontres au supermarché où mon signe de tête aux voisins en train de faire leurs courses reçoit de plus en plus difficilement un retour. 
Vivement que tout ça soit terminé et que l’on puisse reposer les questions pour lesquelles on connait les réponses.

Corot bithérapie. Ozias.
A  votre santé en 2012  !
Ozias