vendredi 23 décembre 2011

La "C" et le "Grand C"



« Le Grand C » et « la C » ne pourront jamais s’entendre.  

Prométhée est l'obligé d'Hercules
D’abord la « C » est contagieuse et sulfureuse. Soit on sait d’où elle vient et ce n’est pas avouable  (sale junky !...), ou bien elle réclame vengeance (qui me l’a passée, et pourquoi ?...) ou encore son origine reste mystérieuse ce qui la rend encore plus inquiétante  pour notre entourage (il est contaminé, il ne sait pas comment, donc  je cours le même risque… fuyons !).

Normalisé et randomisé le « Grand C » se tient à l’écart de la déchéance et de la mauvaise réputation de « la C ». Il surveille ses relations. Et puis, « les Grands C » peuvent  se protéger de « la C » tandis que « les C » ne peuvent en dire autant. En plus « le Grand C » est tellement plus rapide, plus puissant, plus populaire… Plus de monde, plus vite, plus fort. C’est un combat institutionnalisé, tangible, qui se livre à coups de scalpels, de rayons, d’armes chimiques.

Notre pauvre « C » a fort à faire avec ses dizaines d’années de développement silencieux  qui ne débouche que sur des suites incompréhensibles, des maladies de pochetron pas racontables ou bien – comble de la récupération- sur un « Grand C ».

Du début à la fin elle te fait honte « la C ». Tu ne peux raconter le début, ensuite plus rien à voir  et pour ce qui est de la fin on préfère ne pas savoir. Bref, avec la « C » même après des mois de thérapie, tu ne fais pas le poids face aux « grands  C » et tu sens que tu penches du côté des « HIV ».

C’est tant pis, c’est tant mieux,  et bonne santé à Tous.

Ozias


lundi 19 décembre 2011

Hope

Pessimistic but quite funny illustrations about hope by inspired artists.

Hope by Maurizio Cattelan (detail)

Very elegant and optimistic jump from Yves Klein by Shunk-Gronn 1960
La photographie ci dessus est parue dans 'Dimanche', "le journal d'un seul jour" créé par Yves Klein en 1960 et mise en circulation le jour où il inaugurait son Théâtre du vide. Elle était accompagnée des titres suivants:"Un homme dans l'espace!". "Le peintre de l'espace se jette dans le vide!". D'autres tirages de la photographie ont été intitulés:"obsession de la lévitation". L’intérêt de Klein pour ce phénomène coïncidait alors avec celui que l'on portait aux voyages dans l'espace, avec les premiers vols orbitaux. Klein pratiquait le judo et croyait en la lévitation. Mais, après s'être blessé deux fois en s'élançant du deuxième étage de la maison d'un ami, il renonça à sauter en public et concocta des photographies truquées censées "prouver" que son vol dans l'espace était authentique. Une bâche tendue était là pour le recueillir, mais Harry Shunk( qui a photographié de nombreuses performances de Klein) réalisa un montage de photographies de sauts et de photographies de rue pour aboutir au "document" ad hoc. Ce faux instantané est censé représenter le corps de l'artiste suspendu entre la vie et la mort. Le corps de l'artiste. Editions Phaidon.



To my knowledge, the most optimistic and terrible jump is dated 1912.
You can check details -in french- in a 'Liberation' paper dated July 2009 and see the 1912 archive following youtube link below. http://www.liberation.fr/culture/0101580276-le-saut-du-siecle





François Reichelt 
As you can see, it's a thin line between optimism and pessimism. Following the link below shows that the best never comes easy and it can take some time from failure to success:



Victory gardening by Caitlain Berrigan (from membrana.us)
Victory gardening is a site-specific work created for Governors Island, a former military fortress that has changed hands among nations over the centuries. As a pathetic political gesture, Caitlin Berrigan circled the perimeter of the island for 3 days, endlessly declaring VICTORY in an evaporating medium. The rolling drum left a repeating trail of text, stenciled in water on the pavement for the public, which evaporated slowly under the sun.

To finish with, few words from Pablo Neruda from his 'Ode to hope' :
The waves tell to the solid coast
"everything will be fulfilled"





Dont worry, I keep desperatly optimistic !



mercredi 14 décembre 2011

How and where to enjoy a weekly Interferon shoot

Scott Ross
Usually the two days that follow the Interferon injection are the worst of the week. Fatigue, nausea, asthenia and this unimitable feeling of deep sadness and melancholia.


First, for  the Interferon  injection I listen the Haendel  suites for harpsicord by Scott Ross recorded in 1986  few years before Scott Ross died with HIV.
 http://www.youtube.com/watch?v=H1RC0HeVi5A




The day after I like to go fishing alone. The loneliness by the flow of the river, the silence of the trouts, the discretion and focus that fishing requires chases all the black thinkings off my mind. I still keep sad and lonely, but I admire nature when I catch a nice fish and thank this fish when I release it back to the water. For fishing Interferon helps me here to keep silent, lonely contemplative and focused approach. 
About no kill fishing, a 'must see' video (in french)
https://www.facebook.com/cador.chtrucmuche/videos/1148038955223773/














Second option is watching some brainy movie like for instance: "L'homme de Londres " by Bela Tarr
https://www.youtube.com/watch?v=whBOBJnRpNM














Or more recently, "sleeping beauty"
http://www.dailymotion.com/video/xjs40g_sleeping-beauty-bande-annonce-vost-hd-festival-de-cannes-2011_shortfilms#rel-page-1














Interferon drags me so deep that I accept and appreciate slowness. It opens me to unusual exploration feelings in melancholia regions.

samedi 10 décembre 2011

Therapy side effects

The first day of my treatment, I was delighted : no rash, no depression, almost no effect. 
Heighteen weeks later I explored sucessively  fever, tiredness, nausea, pain in joints, sadness, nervousness, even panics in certain situations (street, cinema). The 'psycho' effects are  particularly present the days after the Interferon injection.
Rest of the week, I am mainly under fatigue, nausesa and uncomfortable itching sensations: on my legs, my arms, my back and belly. I cream and re-cream my body, everywhere. 

In heighteen weeks I lost 10 kilos, I am breathless and with no force. 

This just reminds me a stupid and forgotten french song by Ouvrard "Je n'suis pas bien portant"


If you catch french and if you need a kind of fun after my moanings, you can open the link below and listen to the song. (Toute une époque :)






http://www.youtube.com/watch?v=4wsdksMsbUI